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Ils veulent tuer la vape ! PLF 2026
⚖️ Un projet de loi explosif pour la vape française
Quelques jours après les premières rumeurs, le gouvernement a confirmé ses intentions : le projet de loi de Finances 2026 (PLF 2026) introduit une fiscalisation complète des produits du vapotage.
L’article 23 du texte, déjà vivement critiqué par la FIVAPE, pourrait bouleverser tout l’écosystème de la vape en France.
💰 Taxation des e-liquides : une hausse annoncée des prix
L’État prévoit d’instaurer une accise sur les e-liquides, indexée sur leur teneur en nicotine :
- 0,03 € / ml pour les e-liquides contenant jusqu’à 15 mg/ml de nicotine,
- 0,05 € / ml au-delà.
➡️ Exemple : un flacon de 10 ml à 18 mg/ml, vendu aujourd’hui 5,90 €, pourrait passer à 6,40 € après application de la taxe.
Cette mesure, selon le gouvernement, s’inscrit dans le plan national antitabac 2023-2027 et vise à « harmoniser le régime fiscal des produits à fumer ».
Mais pour les professionnels du secteur, cette taxe risque surtout de pénaliser les vapoteurs et fragiliser les petites entreprises indépendantes.
🚫 Fin annoncée de la vente en ligne
Autre mesure phare : l’interdiction totale de la vente à distance des produits du vapotage.
Concrètement, la vente d’e-liquides, de cigarettes électroniques ou d’accessoires via Internet deviendrait illégale pour les particuliers.
« La vente à distance à une personne physique […] et l’acquisition à distance […] des produits du vapotage sont interdites », précise le texte de loi.
Une décision lourde de conséquences : environ un tiers du marché de la vape français dépend du commerce en ligne.
Cette interdiction priverait donc des milliers de vapoteurs de leur mode d’achat habituel, notamment dans les zones rurales où les boutiques sont rares.
🏪 Vers un agrément obligatoire pour les boutiques spécialisées
Le projet prévoit également de changer le statut juridique des vape shops, qui seraient désormais assimilés aux bureaux de tabac.
Pour pouvoir continuer à vendre, les commerces devraient obtenir un agrément délivré par l’administration, respectant des conditions strictes d’honorabilité, de probité et de formation.
Ce durcissement reviendrait à placer la vape sous tutelle de l’État, avec un contrôle similaire à celui exercé sur les buralistes.
De nombreuses boutiques indépendantes risquent de ne pas survivre à ces contraintes administratives et financières, alors qu’elles représentent environ 50 % du marché physique de la vape.
😡 La FIVAPE tire la sonnette d’alarme
Dans un communiqué, la FIVAPE (Fédération Interprofessionnelle de la Vape) dénonce une attaque directe contre la filière :
« À contre-courant de l’intérêt général et de la santé publique, le projet vise à exterminer la filière indépendante et freiner l’essor du vapotage auprès des fumeurs. »
L’organisation a annoncé mobiliser tous ses moyens pour obtenir le retrait de l’article 23 avant le vote définitif du texte.
📅 Et maintenant ?
L’entrée en vigueur de ces mesures est prévue pour le second semestre 2026, sous réserve de leur adoption au Parlement.
Si elles sont maintenues, elles pourraient transformer durablement le visage du vapotage en France, au profit d’un modèle contrôlé par le réseau des buralistes.
✊ Défendons la vape indépendante !
Si vous souhaitez soutenir la filière de la vape et vous opposer à ces mesures qui menacent son avenir, signez la pétition officielle lancée par la FIVAPE :
👉 Signez la pétition iciArticles similaires




